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  L Histoire de la CB en France
Catégorie : Aucune
Ajouté le : 19/10/2007 21:14
Auteur : EX 14GT031
Lectures : 6474
Note : 

L'histoire de la CB en France





Avant d'aborder la pratique de la CB il est intéressant de savoir comment celle-ci est née, s'est développée pour finalement s'imposer comme le premier moyen de radiocommunication mondial.

Son histoire commence avec l'invention de la télégraphie sans fil en 1894 quelques années après celle du téléphone. Mais il faudra attendre la seconde guerre mondiale pour voir apparaître les premiers appareils de radio-communication portatifs, plus connus sous le nom de Talkies Walkies. La guerre finie, les troupes Américaines retournèrent au pays, abandonnant sur place un très important matériel de radiocommunication sur lequel se précipitèrent aussitôt quelques électroniciens amateurs et anciens militaires à la retraite.

Deux ans plus tard en 1947 se déroule à Atlantic City aux États-Unis une conférence mondiale pour répartir les fréquences hertziennes entre les différents utilisateurs : services de radiodiffusion, militaires, services médicaux... Seule une bande, le 27 MégaHertz, reste inutilisée à cause de sa propagation trop aléatoire. La conférence décide donc de la concéder à la libre utilisation des citoyens : ce sera la Citizen Band, CB.

La CB reste cependant pendant une dizaine d'années un phénomène très marginal réservé à des électroniciens avertis qui construisent eux-même leurs émetteurs à l'aide de surplus militaires. Ce sont des appareils lourds, encombrants et d'un maniement délicat, fonctionnant avec des lampes qui doivent chauffer avant de pouvoir être utilisés. Nous sommes à cent lieues des petites merveilles techniques que nous connaissons aujourd'hui.

La CB n'aurait pas dépassé ce stade du bricolage pour apprenti-sorciers sans l'apparition en 1958 du transistor qui révolutionnera le monde de la radiocommunication en permettant la miniaturisation des postes. On verra ainsi au milieu des années 60 la mise sur le marché d'appareils utilisables à bord de véhicules et spécialement conçus pour l'usage du 27 MHz.

Après l'impact d'une évolution technique, ce sera un événement politique qui aura des conséquences sur le développement de la CB. En 1973 éclate la guerre du Kippour entre Israël et les pays arabes, entraînant une explosion du prix du pétrole. Afin de faire des économies d'énergie, les autorités Américaines décident de réduire sévèrement les limitations de vitesse : pour déjouer les contrôles de Police et continuer à respecter leurs délais de livraisons les camionneurs (Truckers en anglais) s'équipent massivement de postes CB. Ce phénomène reste cependant typiquement Américain : ils sont déjà plus de 2 millions aux États-Unis quand en France on ne trouve que 6000 cibistes à l'époque.

L'impact aux États Unis sera tel que même le cinéma s'inspire de cette nouvelle pratique et lui consacre en 1975 un film <<Le convoi>>, une série télévisée <<Le shérif me court après>> et un téléfilm <<White line fever>>. Après les Westerns, c'est l'époque de gloire des <<Road Movies>> qui mettent en scène de phénoménales courses poursuites entre des policiers armés jusqu'aux dents et des convois de camionneurs : les cibistes sont devenus les nouveaux indiens.

Le film le plus connu <<Le convoi>> raconte l'histoire d'une dizaine de camionneurs qui traversent les grandes plaines et se racontent des blagues par l'intermédiaire de la CB. Mais les policiers aussi sont à l'écoute du 27. Un policier véreux et à moitié fou les prend en chasse et leur fait subir mille et un petits tracas, jusqu'au moment où les routiers excédés lui flanquent une raclée. Débute alors une incroyable course poursuite. Grâce à la CB, Rubber Duck, le meneur des routiers, lance un appel généralisé et réussit à réunir un gigantesque convoi d'une centaine de camions, obligeant les policiers à les laisser tranquilles.

La CB devient si populaire aux États-Unis que les routiers sont rapidement imités par l'ensemble de la population. La croissance est spectaculaire, et on comptera en 1976 jusqu'à 30 millions d'utilisateurs, c'est-à-dire plus d'un Américain sur 10 (Par comparaison on ne trouve qu'un cibiste pour 20 Français actuellement). Avec 500 000 nouvelles licences accordées par mois, la CB devient même pendant quelques années la plus forte consommation d'électronique de tous les temps, loin devant les télévisions couleurs ou les calculatrices de poche. Bonne joueuse, l'administration Américaine encourage d'ailleurs vivement sa diffusion pour améliorer la sécurité sur les routes.

Paradoxalement, c'est son succès qui entraînera son déclin : les utilisateurs deviennent si nombreux que les 40 canaux sont bientôt saturés en permanence. La fin des années 70 marque donc un net recul du phénomène, poussant les fabricants de CB à chercher de nouveaux marchés Outre-Atlantique. Le phénomène arrive alors en France avec dix ans de décalage par rapport aux États-Unis et sous une forme bien atténuée.

Les débuts de la CB Française

Si ce n'est qu'au début des années 80 que la CB est devenue un phénomène de mode en France, on trouve les premiers cibistes dès la fin des années 60. Quelques Français audacieux, de retour d'Amérique commencent à ramener des postes de CB, et d'autres, à en acheter dans les supermarchés réservés aux troupes d'occupation Américaines d'Allemagne. Certains construisent leur matériel en récupérant des postes professionnels. Ils vont parfois jusqu'à utiliser des boîtes de conserve pour loger leur poste!!!

On murmure même que les premiers postes CB contribuèrent au succès des manifestations étudiantes de mai 68 : les CRS n'en revenaient pas, les postes des étudiants étaient plus perfectionnés que les leurs. Jack Drat, qui tient toujours une petite boutique dans le 3ème arrondissement de Paris se souvient avec émotion des réunions enfiévrées qui se tenaient dans son arrière boutique, une des seules à l'époque à vendre des postes : <<On refaisait le monde tout les soirs avec des personnes venus de tous les horizons sociaux. Je n'ai jamais vu un aussi grand brassage social qu'à cette époque sur la CB.>>

On trouve en effet vraiment de tout parmi ces pionniers des ondes, du passionné d'électronique à l'ancien militaire chargé des transmissions pendant la guerre, en passant par l'aventurier du bout du monde, et l'ambulancier. Leur vrai point commun c'est cette même soif de communication avec l'inconnu. C'est une passion qui à l'époque coûte cher : certains dépensent plus de 1500 francs pour pouvoir s'équiper, ce qui représente à l'époque le salaire moyen d'un mois de travail. Et encore ne disposent-ils que de postes très rudimentaires ne comportant que 6 canaux, qu'ils sont obligés de modifier en ajoutant des quartz pour leur permettre d' émettre sur des fréquences restées inutilisées.

Cela suffit cependant amplement pour plonger nos apprentis sorciers dans un monde entièrement nouveau. Jean Luc Cury, l'un de ces pionniers, revit avec beaucoup d'émotion ses premiers pas dans l'éther : <<Il régnait sur la fréquence un silence inquiétant et on avait l'impression de violer un temple maudit où personne n'avait encore pénétré. On se sentait surpuissants comme si l'on avait possédé une arme secrète>>. Il se souvient avec amusement avoir parlé avec des enfants qui jouaient avec leurs Talkies Walkies : ceux-ci avaient été tellement étonnés d'entendre une voix inconnue qu'ils étaient partis en larme auprès de leur mère.

A l'heure du Bi Bop et du GSM où nous sommes saturés de communication mobile, il est difficile d'imaginer la révolution que représentait la CB. Nous étions encore dans une France très traditionnelle, celle de <<22 à Asnières>>., où le commun des mortels attendait des années avant d'avoir le téléphone à domicile et où l'évocation du minitel rose ou du téléphone de voiture aurait relevé de la science fiction. Il n'y avait pas non plus la même liberté d'expression qu'aujourd'hui, mais on la découvrait sur la CB.

L'enthousiasme de ces défricheurs des ondes suscite très rapidement la création d'une myriade d'associations militant pour la reconnaissance officielle de la CB : l'AFA (Association Française des Amateurs Radio) en 1967, puis l'ARAS (Amical Radio Assistance Secours) et le SNAC(Syndicat National des Radiocommunication de Loisir). Les marchands voient eux aussi le parti qu'ils peuvent tirer de cette nouvelle mode. Premier à se lancer dans la course, François Tourres dès 1974 importe des appareils CB venus des États-Unis sous la marque Midland. L'année suivante s'ouvre à Paris le premier magasin spécialisé, <<Guy Mocquet Électronique>>.

Bien qu'elle commence à prendre de l'ampleur, cette mode passera longtemps inaperçue des pouvoirs publics : seules quelques professions (ambulanciers, taxis, policiers...) sont autorisées à utiliser des moyens de communication par voie hertzienne (on appelait ces émetteurs/récepteurs des radiotéléphones, bien qu'ils n'aient rien à voir avec les téléphones de voiture que nous connaissons aujourd'hui). Les autres personnes doivent se contenter de petit Talkies Walkies pour enfants, jouets dont la distance d'émission ne dépasse pas une centaine de mètres.

Curieusement l'achat de matériel est autorisé mais pas son utilisation. Si la CB en tant que telle n'est ni interdite ni légalisée, elle n'en tombe pas moins sous le coup de la législation existante : toute émission radio doit obtenir l'autorisation préalable du ministère des PTT. Les peines encourues peuvent aller jusqu'à un an d'emprisonnement et 36000 francs d'amende. Faire de la CB dans les années 70 n'était pas de tout repos : tantôt les pouvoirs publics laissaient faire, tantôt ils décidaient de sévir, intervenant au domicile des cibistes, les traînant en procès. Gérard se souvient de ces temps de clandestinité : <<Tout dépendait de l' humeur des forces de l'ordre, de l'actualité et des relations que l'on entretenait avec eux : il suffisait d'un moment de tension, ou qu'un voisin vous dénonce pour que vous alliez en prison.>> On raconte même l'histoire d'un Radio amateur qui espionnait la bande du 27 et rackettait les cibistes, les menaçant de les dénoncer aux pouvoirs publics s'ils refusaient de lui verser la somme convenue.

Si l'administration a beaucoup renâclé avant de légaliser la CB, c'est qu'il s'agissait de la première brèche ouverte dans le monopole d'Etat sur les télécommunications et télédiffusions : tout ce qui passait par la voie des ondes devait être dûment contrôlé par l'Etat et il n'y avait alors ni radio libre, ni chaînes de télévision privée.... Cette attitude peut paraître un peu rétrograde aujourd'hui où nous vivons des temps de déréglementation sauvage, mais elle est tout à fait compréhensible dans le contexte de l'époque.

Le ministère des PTT(Poste Télégraphe et Télécommunication ) avait pensé proposer aux cibistes de passer par des réseaux de téléconvivialité ou bien de décaler la fréquence du 27 sur le 900 MHz. Ils ne voulurent jamais en entendre parler : en effet ils auraient alors dû recourir à des appareils beaucoup plus perfectionnés et donc encore plus chers pour une propagation encore plus réduite.

L'origine purement Américaine de ce phénomène irrite également les défenseurs de la francophonie. En 1979, alors même que la CB n'est toujours pas légalisée, une commission essayera d'imposer le terme de Bande Publique (BP) à la place du terme CB. D'autres pour lui donner une connotation plus francophone en font les initiales de <<Canaux Banalisés>>, transformant le mot cibistes en <<cébiste>>.



Et la CB devient un loisir branché

Malgré les réticences des pouvoirs publics, les média s'intéressent de plus en plus à ce nouveau moyen de communication. Les nouveaux postes qui arrivent sur le marché deviennent de plus en plus perfectionnés pour un prix toujours plus bas : les quartz sont dorénavant remplacés par des synthétiseurs de fréquences qui permettent d'avoir un beaucoup plus grand nombre de canaux. Pendant l'été 80, la CB qui n'était jusqu'alors l'apanage que de quelques hurluberlus, devient un phénomène de mode. C'est soudain l'euphorie : les camionneurs s'équipent massivement, des centaines d'associations voient le jour. Cinq revues paraissent, tirant chacune à plus de 40 000 exemplaires... C'est l'époque où l'on part faire le tour du monde avec un "President Grant" pour tout viatique, où l'on organise des <<visus>> (rencontres dans le langage CB) collectifs Place de la Concorde à Paris.

Faire de la CB, c'est aussi une forme de contestation et d'appel à la convivialité. L'heure est à la créativité tous azimuts : les revues de l'époque ressemblent davantage à des journaux alternatifs qu'aux ersatz d'"Auto moto" qu'elles sont devenues aujourd'hui : on n'y hésite devant aucun délire graphique ou verbal.

Les pouvoirs publics observent cette effervescence d'un mauvais œil et décident en novembre 1980 d' interdire purement et simplement l'importation du matériel CB. Dans les semaines qui suivent, un commerçant lyonnais, Raymond Marti voit ainsi l'administration des douanes saisir les 12 000 postes de son stock. Cet épisode donne lieu à un procès de 12 ans qui vient tout juste d'être gagné par le malheureux importateur : les douanes ont été condamnées à payer la plus forte indemnité qu'elles n'aient jamais eue à rembourser de toute leur histoire.

Mais les cibistes ne l'entendent pas de cette oreille et multiplient les manifestations spontanées. L'une d'entre elles en rassemblera plus de 15 000 sur le circuit des 24 heures du Mans. S'apercevant de l'importance de la réaction, le gouvernement Giscard change de stratégie et annonce une loi pour la fin de l'année. Le milieu associatif est enchanté mais sa joie est de courte durée : il n'est pas consulté par l'administration et la norme éditée (répondant au doux nom de NFC92411) est complètement inadaptée aux besoins des cibistes : elle ne permet que 22 canaux et 2 watts de puissance alors que la plupart des postes sur le marché font plus de 80 canaux et sont donc déclarés d'office illégaux. Les associations déposent un recours devant le Conseil d'Etat : la norme est annulée pour vice de procédure. Retour à la case départ. Tout reste à faire.

Consciente de l'enjeu électoral, la gauche inscrit la libération des ondes dans son programme commun et ne promet pas moins de 100 canaux.

Le showbiz et le monde des médias s'entichent également de ce nouveau moyen de communication : Coluche, Gainsbourg, Renaud, Jean Claude Bouret, Jean Pierre Foucault, Herbert Léonard, Gérard Lenormand.... se mettent à moduler. La célèbre collection de charme "Brigade mondaine" publie "Un canal rose pour les cibistes", tandis que Dalida chante "Confidence sur la Fréquence". La CB est bel et bien devenue un phénomène social donc une force qui comptera dans les prochaines élections présidentielles : on estime à cette époque le nombre de cibistes à 300 000.

La station périphérique "Europe 1" s'en mêle à son tour et lui consacre très rapidement une émission quotidienne entre 1 et 2 heures du matin : des cibistes viennent parler de leur passion, on lance des appels généraux.... Max Meynier ouvre également aux cibistes sa célèbre émission "Les routiers sont sympas" sur RTL.

Le premier salon de la CB s'ouvre au Parc des Expositions de la porte de Versailles. Il accueille plusieurs dizaines de milliers de cibistes alors qu'aujourd'hui Saradel, le salon le plus important, en totalise à peine 5000. La revue QSO Magazine publie un annuaire des cibistes, pour qu'ils puissent se rencontrer en fonction de leurs affinités.

En 1981, profitant du lancement du deuxième rallye Paris-Dakar, François Tourres, importateur de la marque Midland, équipe gracieusement chaque véhicule engagé dans la compétition d'un de ses postes pour leur permettre de communiquer entre eux, de commander des pièces de rechange, ou même d'avoir des nouvelles de leur familles restées en France.

Ces postes s'avèrent beaucoup plus performants que les moyens de radiocommunication officiels et les journalistes les utilisent même pour pouvoir dicter leurs articles à leurs rédactions respectives. La démonstration est concluante, la CB a fait ses preuves.

Pendant le mois de juillet de la même année, l'émission télévisuelle "Les dossiers de l'écran" consacre un débat à la CB aux heures de grande écoute. Pour faire une démonstration de l'efficacité de ce nouveau média, un "visu collectif" passant en direct à l'émission est organisé dans le 18ème arrondissement. Le lieu de rendez-vous est donné une seule fois sur le canal d'appel : en moins d'une heure, plus de 500 cibistes arriveront aux grand étonnement des organisateurs de l'émission.

Ce que le gouvernement Giscard avait hésité à réaliser, le nouveau gouvernement de gauche va l'entraîner définitivement. L'heure est à la liberté des ondes; les radios libres sont légalisées et la plupart ouvrent leur antenne aux cibistes. Pourtant, le nouveau gouvernement reste plus tatillon vis à vis des cibistes.

On ne change pas dix ans de censure du jour au lendemain, d'autant plus que les lobbies anti-cibistes sont nombreux : hauts fonctionnaires des Télécoms, ministère de l'Intérieur, TéléDiffusion de France mais aussi radio amateurs...Des réunions et des négociations ont cependant lieu et débouchent en décembre 1982 sur l'adoption de la norme actuellement en vigueur : 40 canaux en FM, AM et BLU, puissance maximum de 4 watts.

L'ouverture est si complète que quelques années plus tard, constatant que beaucoup de jeunes se voient privés de leur loisir favori au moment de leur conscription, Charles Hernu autorisera l'usage de la CB dans les casernes-haut lieu s'il en est de la liberté d'expression!

Plus sérieusement, on verra un colloque national de l'urgence médicale consacrer une séance au thème "CB et sécurité routière". Enfin, comble de la reconnaissance officielle : le Parlement Européen prend une résolution en Mars 84 "reconnaissant l'importance et le développement de la CB comme moyen d'expression et de communication."

On compte à cette époque quelques 600 000 cibistes : leur nombre a été multiplié par deux en moins d'un an. Mais paradoxalement, à l'heure où la CB voit enfin son rôle pleinement reconnu, elle commence à perdre peu à peu de son dynamisme.

Les associations n'ont plus de raison de se battre; la CB devenue légale, se banalise; on en parle moins et on en vient presque à l'oublier. Ce qui n'empêche pas les ventes de matériels de continuer de progresser et les statistiques du ministère des Télécoms recensent un million de cibistes à la fin des années 80.



  


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